Un salarié belge sur trois enfreint l'interdiction de Facebook au travail

Une étude de Samsung révèle que restreindre l’accès aux services de messagerie, de réseaux sociaux et de vidéo alimente la désobéissance du personnel

Selon une nouvelle enquête paneuropéenne publiée aujourd’hui par Samsung Electronics et portant sur 4.500 travailleurs de bureau, les salariés belges transgressent les restrictions mises en place sur le lieu de travail quant à l’accès aux réseaux sociaux, aux applications de messagerie et aux applications d'entreposage des données dans le cloud.   
 
L’étude révèle que deux salariés européens sur cinq (40 pour cent) se voient refuser l’utilisation de Facebook au travail ou n’y ont qu’un accès restreint. Cependant, un salarié belge sur trois (31 pour cent) qui sait que son entreprise restreint l’accès à Facebook enfreint les règles instaurées par son employeur.. Des proportions similaires d’utilisateurs ont avoué utiliser les applications d’entreposage de données dans le cloud (24 pour cent), des applications de messagerie et de téléphonie (27 pour cent), des services de streaming vidéo (23 pour cent) et Twitter (22 pour cent) au travail. Ces travailleurs ont soit délibérément enfreint les interdictions instaurées, soit utilisé leur propre équipement pour contourner les restrictions imposées au travail. 

Le « déficit de confiance » alimente l’utilisation non autorisée d’Internet

L’enquête suggère que les restrictions d’entreprise quant à l’utilisation d’Internet sont liées à un déficit de confiance dans le chef de certains patrons européens. Ce manque de confiance est confirmé par le fait qu'à peine la moitié (51 pour cent) des salariés sondés a affirmé que leur employeur leur donne la liberté d'utiliser la technologie comme ils l’entendent et les considérait comme ayant une bonne connaissance de la technologie. Près d’un cinquième des répondants (17 pour cent) a affirmé que leur employeur considère qu’ils ont une très faible connaissance de la technologie et impose donc des restrictions extrêmes à son utilisation.

En analysant ces conclusions, le Docteur Dimitrios Tsivrikos, Consumer and Business Psychologist à l’University College London, a affirmé : « D’un point de vue sécuritaire, il est tout à fait naturel que les employeurs souhaitent contrôler jusqu’à un certain point l’utilisation que font leurs salariés de la technologie. Toutefois, ils peuvent aussi faire face à des baisses de productivité et d’engagement de leurs travailleurs s’ils négligent les besoins modernes de leur personnel. L’époque où les salariés suivaient simplement les règles sans se poser de questions est révolue. La confiance, une communication claire et des cadres pertinents sont nettement plus efficaces pour stimuler un comportement constructif, au travail comme en dehors. 

Interdire les technologies et les sites web au travail a souvent l’effet opposé à celui qui est recherché, comme l'indique cette étude. La confiance doit être réciproque. Les organisations gagneraient nettement à observer la manière dont les salariés travaillent et à identifier des pistes pour rendre ce comportement compatible avec les impératifs professionnels sur le lieu de travail. »   

La nécessité de limites claires

Ralf Van Lysebeth, Head of Enterprise Business, Samsung Belgium, affirme : « La nouvelle génération montre à quoi ressemblera le lieu de travail du futur. Les entreprises ne peuvent certes permettre à leurs travailleurs d’enfreindre les règles de sécurité et les règlements d’utilisation d’Internet pour le plaisir. Ajoutez-y le fait que les travailleurs utilisent de plus en plus souvent leur équipement personnel au travail et leur matériel professionnel à des fins privées et il devient évident que les organisations ont besoin de limites claires entre les deux. Des limites que les travailleurs doivent comprendre et auxquelles ils doivent se conformer. C’est en ce sens qu’un outil comme Samsung KNOX est tellement important : parmi d’autres fonctionnalités, il permet aux travailleurs de passer d’applications personnelles à un espace protégé par mot de passe sur le même appareil, selon les circonstances. »   

L’étude révèle aussi :

  • En Belgique, la génération Y (âgée de 18 à 34 ans) est la plus encline à enfreindre les restrictions d'accès aux sites et applications instaurées par les entreprises en étant deux fois plus susceptible de le faire que la moyenne de toutes les catégories d'âge. L’étude a aussi révélé que près de la moitié des répondants admet avoir outrepassé ou contourné au travail des interdictions d’accès à Facebook (42 pour cent) et à des sites de streaming vidéo comme YouTube (43 pour cent).
  • Les salariés au Royaume-Uni sont les plus enclins à utiliser Facebook malgré le règlement instauré par l’entreprise. Parmi les travailleurs britanniques dont l'accès à Facebook est restreint, deux sur cinq (41 pour cent) admettent accéder au site au travail. Les suivants sont les Allemands (34 pour cent), suivis par les Espagnols (33 pour cent), les Italiens (32 pour cent) et les Belges et les Néerlandais (31 pour cent). La nation la plus prompte à se conformer aux règlements d'entreprise est la France, où seulement un travailleur sur cinq (20 pour cent) accède en toute connaissance de cause aux médias sociaux au mépris des instructions de l'employeur.
  • Le secteur de l’hôtellerie est le plus enclin à restreindre ou interdire l’accès à Facebook (57 pour cent), mais compte aussi le deuxième taux de désobéissance le plus élevé parmi ses travailleurs : deux cinquièmes (38 pour cent) d’entre eux affirment, en effet, l'utiliser malgré tout. Les travailleurs actifs dans le secteur immobilier sont les plus enclins à ignorer le règlement Internet d’entreprise relatif aux réseaux sociaux, 46 pour cent d’entre eux enfreignant les interdictions d’accès à Facebook au travail.

Le rapport People-Inspired Security complet et d’autres contenus sont disponibles sur www.samsungatwork.com. Pour plus d’actualités et de publications, suivez @SamsungAtWork et #WorkLifeBlend sur Twitter.

À propos de l’étude

Les conclusions paneuropéennes se fondent sur une étude menée par le bureau indépendant d’études OnePoll entre le 27 mai et le 9 juin 2014 auprès de travailleurs de bureau qui utilisent des appareils mobiles tels que smartphones, tablettes ou ordinateurs portables pour le travail. Cette étude a porté sur 4.500 répondants : 1.000 au Royaume-Uni, en Allemagne et en France, 500 en Espagne, en Italie et en Belgique/Pays-Bas. Les conclusions pour la Belgique et les Pays-Bas intègrent spécifiquement l’étude paneuropéenne OnePoll et une étude menée par Vision Critical du 16 au 20 juin sur un échantillon supplémentaire de 662 personnes dans ces deux pays.  

À propos de Samsung Electronics Co., Ltd.

Samsung Electronics est leader mondial dans le domaine de l'électronique grand public. Par notre capacité d’innovation permanente, nous changeons le monde des téléviseurs, des téléphones intelligents, des tablettes, des ordinateurs personnels, des imprimantes, des appareils photo, de l’électroménager, des équipements médicaux, des semi-conducteurs et des solutions LED. Samsung Electronics compte 286.000 collaborateurs dans 80 pays. Notre chiffre d’affaires dépasse 216,7 milliards de dollars US. Pour plus d’informations, visitez www.samsung.com.

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